Biographe privée

Qu’est-ce qu’une biographe privée ?

Un·e biographe écrit la vie des personnes connues, du monde de la littérature, de l’art, du sport, de la politique… Moi, je suis biographe privée. J’écris la vie de tout le monde. Je me contente de prêter ma plume à celles et ceux qui désirent le livre de leur vie.

Si vous vous faites construire une maison, vous avez besoin de professionnel·le·s pour donner jour à vos rêves. Sauf si vous êtes vous-mêmes expert·e dans le domaine. Mais cette maison sera la vôtre, elle sera habitée par vous, vos souvenirs, vos objets, votre façon de vivre. Et c’est un peu la même chose pour l’histoire de votre vie. J’écris pour vous mais c’est votre voix que l’on entend, c’est votre histoire qui se raconte, c’est votre livre que l’on tient dans ses mains.

Comment ça se passe ?

D’abord et en tout premier lieu vous prenez la grande décision d’écrire le livre de votre vie ou de raconter un épisode marquant pour vous. Ou bien vous avez envie d’offrir à une personne de votre entourage cet incroyable cadeau. Ensuite vous choisissez votre biographe privé·e. Il existe des plateformes qui réunissent des biographes sérieux·ses (par exemple Narrovita qui vous propose une carte de France pour vous permettre de choisir une personne proche de chez vous).

Une fois que vous avez choisi et contacté votre biographe privé·e, il ne vous reste plus qu’à vous laisser guider.

Pour ma part, je propose une première rencontre que je ne facture pas. Elle nous permet de savoir si nous avons envie de travailler ensemble. En effet, nous allons passer de longs moments à nous entretenir, il est donc essentiel de nous sentir en sécurité.

Ensuite, nous prévoyons un calendrier de rencontres. En général, je prévois une rencontre par semaine, cela me laisse le temps de poser à l’écrit votre récit, de faire les recherches nécessaires et de travailler sur la forme. Mais cela pet varier en fonction de vos disponibilités et de votre projet.

À chacune de nos rencontres, vous me racontez et je vous écoute. Je vous enregistre aussi. Ainsi, je peux m’assurer de ne rien oublier. Tous ces enregistrements sont détruits en même temps que vos données personnelles à la fin de notre aventure commune.

Quel budget prévoir ?

Le coût de votre biographie dépendra essentiellement de votre projet. Et du temps que vous souhaitez y consacrer.

Certain·e·s biographes privé·e·s vous factureront à l’heure de travail effectif. Le nombre d’heures nécessaires étant évalué lors du premier entretien. Quant à moi, je facture au rendez-vous. Mes tarifs sont de 250 € par rencontre. Ce tarif comprend les temps d’ entretiens et d’écoute, de retranscription des enregistrements, d’écriture, de recherche et de mise en forme. Pour rédiger une biographie complète, nous avons besoin d’une dizaine de rendez-vous. Tout cela est évoqué lors de la première rencontre à l’issue de laquelle un devis vous sera établi.

Les frais de composition et d’impression du livre seront calculés en fonction de la forme (insertion de photographies par exemple) et du nombre d’exemplaires désirés.

Se souvenir

Écrire le livre de sa vie permet de reprendre le contrôle du temps et de décider de l’empreinte que l’on va laisser.

Chaque parcours est exemplaire  mais le regard extérieur, aussi bienveillant soit-il, ne l’embrasse jamais dans son intégralité. En écrivant votre vie, vous offrez votre vision, votre authenticité.

Donnez un nouveau sens à votre expérience unique en la transmettant et devenez source d’inspiration.

Je suis l’écritoire où poser vos souvenirs.

Blog

Les souvenirs sont comme la fumée, si changeants et éphémères que si on ne les écrit pas, ils disparaissent dans l’oubli. Isabel Allende

la saison des vide-greniers

C’est la saison des vide-greniers. Chaque jour, dans les villages des alentours, les rues s’emplissent d’objets désaimés, devenus inutiles, encombrants. Une aubaine pour moi dont le métier consiste à me promener dans l’histoire des autres. Ou pas.  Les vestiges du passé exercent sur moi une attraction-répulsion presque parfaitement équilibrée. Qu’en faire ? Faut-il les conserver le …

(se) raconter

Lorsque quelqu’un·e me demande d’écrire sa biographie, je commence par l’écouter. La rencontre est le premier pas, le plus essentiel. L’écriture n’existe que par cette attention bienveillante et totale qui permet à l’auteur·ice de se raconter.

Chaque rencontre se transforme en pages redonnant vie aux souvenirs partagés. Elles ne suivent pas toujours un ordre chronologique. Les souvenirs n’obéissent pas aux règles du temps et surgissent souvent quand bon leur semble. Alors on reprend un épisode que l’on avait raconté lors de la première rencontre et qui revient à la troisième ou la sixième, riche d’un nouveau détail, d’une nouvelle image. Et, petit à petit, de rencontre en rencontre, la biographie se construit, existe.

Bien sûr il y a l’enregistrement de la voix. Bien pratique. Une fois lancé, on l’oublie et le récit se déroule sans interruptions. Avant d’écrire, j’écoute la voix que ma plume va transcrire et la solitude de mon bureau accueille cette nouvelle présence, nécessaire.

La lecture des pages déjà rédigées est un nouveau moment de partage. Je veux être sûre que j’ai bien saisi, que je n’ai pas trahi. Que la voix que l’on entend dans la biographie est bien celle qui parle. Je me compare parfois à une comédienne qui se glisse dans la peau de son personnage. Pour que la biographie sonne juste, je dois m’oublier, faire taire ma propre voix et laisser toute sa place à l’authenticité du récit.

Puis vient le moment de la composition de l’ouvrage. On parle de format de livre, de nombre de pages, d’illustrations, de couverture. Comme je m’y connais un peu en composition, j’essaie de faire la plus grande partie moi-même avant de déléguer les aspects les plus insupportablement techniques à l’imprimerie.

Du premier rendez-vous à la remise de l’ouvrage, le plus souvent en main propre, je savoure chaque étape de ce chemin, chaque fois nouveau, chaque fois unique.

Unique, comme chacune des vies que je raconte